NOUVEAU SINGLE
LA BIOGRAPHIE
Mystérieux et romantique, Loïc Gilles est un jeune artiste d’origine corse dont l’univers musical, la Dark-variété, est synthétique, calibré et rythmé. Ses chansons sont à l'image de son caractère : bien trempé, droit, abrupt, mâtiné de fêlures et de meurtrissures.
Auteur, compositeur et interprète, il chante depuis toujours. Mais c'est à six ans que Loïc franchit la scène d'un concours de chant estival. La particularité de sa voix, limpide et cristalline, fera qu'il en sort vainqueur.
A 14 ans, il devient leader du spectacle Music Show, qu'il rode pendant trois ans. A 19 ans, il occupe les studios d'enregistrements de la région marseillaise, s'essaye à la composition et aux arrangements. De ce travail datant du début des années 2000, paraît en 2010 un best of intitulé Peste of. En 2011, il publie le single Descends me chercher.
LE PROJET SOLITAIRE
Après près de dix ans d’absence, Loïc Gilles est de retour avec l’album Solitaire, aux sonorités pop-électro. Le premier extrait, Que restera-t-il ?, sort en mai 2012 et est immédiatement diffusé en radio. Pour Solitaire, Loïc Gilles s’est entouré de co-compositeurs américains pour la plupart. L’enregistrement a eu lieu en mars 2012 à Montmartre recording (Paris), tout comme le mastering, confié à La Villa (ex-Top Master), une sommité dans ce domaine. Pour l’occasion, la chanson C’est la nuit est réenregistrée dans une version acoustique.
C'EST LOÏC QUI LE DIT !
"D’aussi longtemps que je m’en souvienne, je chante depuis ma plus tendre enfance ballotée entre le maquis corse et la garrigue provençale. Après avoir remporté plusieurs concours de chant, je me suis mis à écrire très tôt (à 10 ans) et à composer 7 années plus tard. De cette passion, plusieurs projets confidentiels sont nés. En 2012, je me suis associé à d’autres compositeurs pour enregistrer et produire Solitaire, mon premier vrai album !"
L'ANALYSE DE L'ALBUM PAR HUGUES ROYER *
C’est Picasso qui l’affirme : « Rien ne peut être fait sans la solitude. » Pourtant, même si c’est le titre de son premier album, Loïc Gilles ne devrait pas rester « Solitaire » bien longtemps. Sa devise ? Qui l’aime le suive ! Sur la pochette du disque, il brandit une rose rouge passion prolongée d’une plume dorée orientée vers sa joue. L’image est parlante : les treize titres de l’album, aux sonorités pop-électro, sont tournées vers l’introspection.
Ses chansons parlent d’amour, mais de désir surtout – d’attraction pas toujours partagée et de sexe compulsif. « Attrape-moi / Croque le fruit, ce mensonge », fredonne-t-il dans Attrape-moi. Conçu avec une exigence de cohérence et d’équilibre, Solitaire explore toutes les nuances du frémissement amoureux, décliné dans des ambiances tantôt feutrées (émouvante version acoustique de C’est la nuit, où la voix, d’abord murmurée, culmine dans les aigus), tantôt érotico-festives (C’est divin, avec son beat compulsif). De petits bijoux, aux intros soignées (des battements de cœurs pour les Vies dansent, l’un des titres les plus réussis), qui s’enchaînent avec virtuosité.
Un premier prix de chant, à 6 ans, a-t-il déjà fixé la vocation de ce chanteur d’origine corse ? La scène lui tend les bras dès l’âge de 14 ans, où il devient leader de Music Show, un spectacle qui va tourner pendant trois ans. Dès l’âge de 19 ans, Loïc Gilles occupe les studios d’enregistrement de la région marseillaise, s’essaie à la composition et aux arrangements.
Pour Solitaire, enregistré en mars 2012, il s’est entouré de co-compositeurs, américains pour la plupart. Plus qu’un simple album, Loïc Gilles signe un nouveau genre, la « dark-variété » ; une manière d’exposer ses fêlures sur des rythmes up tempo – de « Danser sans cesse / Au bord du gouffre », comme le chante Mylène Farmer, dont il pourrait être le neveu surdoué. Mine de rien, ce musicien subtil se montre également un parolier inspiré, multipliant des formules que n’aurait pas reniées Gainsbourg : « Je m’éteins quand on m’allume » (Solitaire) ; ou encore : « Nous ne sommes pas des anges / Juste des Dark-Anges » (Dark-Ange).
Au total, l’album de Loïc Gilles enchaîne les tubes potentiels (Et caetera, C’est pas si mal...) et ne lasse jamais l’oreille. Tonique et rythmé, il réussit l’exploit de toucher les cimes en nous laissant un goût de vague à l’âme. C’est beaucoup mieux que « pas si mal ».
* Ecrivain et journaliste, Hugues Royer est également Chef d'édition du magazine Voici.